Rapport OCDE : la hausse de la mortalité liée à la pollution de l’air urbain fait payer un lourd tribut à la société

Du fait des décès prématurés et problèmes de santé qu’elle occasionne, la pollution de l’air urbain coûterait, selon les estimations, 3 500 milliards de dollars par an aux économies avancées, ainsi qu’à la Chine et à l’Inde. Si les pouvoirs publics ne font rien de plus pour limiter les émissions de CO2 des véhicules, ce coût ne cessera de croître, selon un nouveau rapport de l’OCDE.

Dans les pays de l’OCDE, les transports routiers sont responsables d’environ la moitié des coûts liés à la pollution, les véhicules diesel produisant les émissions les plus nocives. « Le prix que nous payons pour utiliser nos véhicules n’est pas à la mesure des conséquences de cette pratique sur l’environnement et la santé humaine. La lutte contre la pollution atmosphérique requiert une action collective », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Ángel Gurría.

Le rapport souligne que les pouvoirs publics n’ont aucun argument à faire valoir pour justifier le traitement fiscal préférentiel accordé au diesel. Le rapport préconise également des mesures pour réduire la pollution imputable au transport routier, comme par exemple : durcir les normes d’émission de CO2, étendre les programmes de partage des vélos et des voitures électriques en ville et multiplier les dispositifs de péage routier afin de lutter contre la congestion.

Plus d’informations : http://www.oecd.org/fr/presse/la-hausse-de-la-mortalite-liee-a-la-pollution-de-l-air-urbain-fait-payer-un-lourd-tribut-a-la-societe.htm


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