Ne pas brûler pas ses déchets verts
Je ne brûle pas mes déchets verts
Qu’est-ce que les déchets verts ?
Ce sont les feuilles mortes, les tontes de gazon, les tailles de haies et d’arbustes, les résidus d’élagage, les déchets d’entretien de massifs et autres déchets végétaux issus des parcs et jardins des particuliers et des collectivités.
Depuis longtemps ancrée dans nos habitudes, activité à première vue anodine, nous continuons de brûler des déchets verts à l’air libre.
Le brûlage des déchets verts à l’air libre a des effets importants sur la santé (maladies respiratoires principalement) et l’environnement. Une pratique interdite et pourtant courante sur le territoire de la Martinique.
Abandonner le brûlage des déchets verts, c’est moins de pollution et une meilleure qualité de vie.
Le brûlage des déchets verts peut être à l’origine de troubles de voisinages générés par les odeurs et la fumée. Il nuit à l’environnement et à la santé et peut être la cause de la propagation d’incendie. Plus spécifiquement, le brûlage à l’air libre est source d’émission importante de substances polluantes dont des gaz et particules.
Extrait de la circulaire ministérielle du 18/11/2011 relative à l’interdiction du brûlage à l’air libre des déchets verts.
Je n’ai pas le droit de brûler mes déchets verts, mais pourquoi ?
- Troubles de voisinage : odeurs, fumées
- Risques d’incendies
- Augmentation de la pollution atmosphérique : source d’émission importante de substances polluantes toxiques, dont des gaz et particules qui véhiculent des composés cancérigènes comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les dioxines et furanes.
- Impact sanitaire : irritations, crises d’asthme peuvent être provoqués par les boucans.
De plus, cette pratique est interdite et peut coûter très cher ! Le brûlage des déchets verts à l’air libre est passible d’une amende de 750 euros (Décret n° 2020-1573 du 11 décembre 2020 portant diverses dispositions d’adaptation et de simplification dans le domaine de la prévention et de la gestion des déchets).
Cette interdiction, pour les particuliers et les collectivités, figure dans le règlement sanitaire départemental et dans les mesures réglementaires des Plans de Protection de l’Atmosphère.